
LE CROYANT TIRE PROFIT DE LA PAROLE DE DIEU confiée à l’Église, contenue dans la Tradition et l’Écriture 1. Il peut aussi s’interroger : quel est le statut de cette parole que Dieu nous adresse ? Dieu instaure-t-il ainsi un dialogue avec l’humanité ? Ou bien plutôt sa parole constitue-t-elle un enseignement gracieusement délivré, afin de nous faire à nouveau cheminer vers notre Créateur ? ... (Fr. Martin Sabathé)
"TRADUTTORE, TRADITORE", dit-on. Mais s’il en est ainsi, si tout traducteur est un traître, de quel droit nous permettons-nous de toucher à la Bible ? Modifier les Saintes Écritures, d’une façon ou d’une autre, n’est-ce pas une forme de blasphème ? (...) Pour tâcher de penser à nouveaux frais ce problème, à la fois classique et très actuel, je vais partir d’un exemple : celui de la traduction grecque et latine d’un texte court et facile de la Bible, le Psaume 23 (22)... (Fr. Thomas Joachim)
"POUR EUX, ILS GARDÈRENT LE SILENCE et ne rapportèrent rien à personne, en ces jours-là, de ce qu’ils avaient vu" (Lc 9,36 ). (...) Le silence est l’autre visage de la Parole de Dieu, en témoignent les évangiles auxquels nous feront surtout référence dans cet article. Tout comme pour les mots, il faut s’y arrêter pour en saisir le sens. À dessein nous proposons dans ces lignes une méditation sur le silence des apôtres au terme du récit lucanien de la Transfiguration : comment l’interpréter ? (Fr. François-Frédéric Lot)